Depuis des mois, de plus en plus de posts mettent en évidence les erreurs, les manques et/ou les fautes commises dans la gestion de l'ASNL en termes de recrutement, de gestion des éventuelles "pépites", de coaching, de composition d'équipe, de communication, bref de tout.
Comme on est encore un certain nombre à écarter l'hypothèse du sabordage volontaire, il est de plus en plus nécessaire et urgent de comprendre ce qui s'est passé et s'en tirer les enseignements au plus vite pour que l'ASNL puisse rebondir quel que soit son classement à la fin de la saison.
Point de départ, on n'a pas assez d'argent: conclusion logique, il faut ouvrir le capital et associer d'autres sources de financement (socios, sponsors plus importants, entreprises, partenariat avec un gros club, vente, recettes publicitaires avec une boutique performante, détection renforcée des jeunes?), des solutions existent, différentes de la situation actuelle.
Le centre de formation fonctionne bien mais on n'en tire que peu de bénéfices: Très respectueuse des règles, l'ASNL voit régulièrement partir des joueurs prometteurs soit avant même d'avoir pu les utiliser en pro, soit aussitôt ou presque après leurs débuts et sans plue value marquante (à l'exception de Maouassa et de Lenglet). Je ne mentionne pas l'intérêt sportif du choix de ces joueurs, je n'aborde ici que l'angle de gestion du club.
Dans la dernière année, on a vendu Lenglet qui a plombé sportivement le club et on a laissé partir Cuisance sans bénéfice. Le Cas de Bassi va probablement s'ajouter à cette liste l'été prochain. Les bisounours ont enchanté notre enfance, peut-être est-il temps de devenir adulte.
Lorsqu'on a une équipe sur le papier, certains joueurs passent à la trappe (on ne connait pas les raisons de ces mises à l'écart), d'autres sont maintenus dans l'équipe sans apporter une contribution efficace. On sait tous qu'il y a le sportif et l'extra-sportif mais dans la situation (économique) d'un club comme Nancy payer des joueurs pour rien n'est pas vraiment une option. Il y a eu de nombreux cas avec Correa mais il y a en ce moment les cas Eler, N'Guessan, il y a eu Koura, Mandane, il y a les jeunes qu'on écarte vite (Zitte, Jeannot,..) etc. Du gâchis financier certainement évitable en grande partie.
Puis ou surtout il y a le recrutement. Comment un club comme Lorient peut avoir à plusieurs reprises gagné des petites fortunes avec des découvertes en France ou à l'étranger quand Nancy est incapable d'attirer qui que ce soit d'intéressant. Bien sûr Lorient est en Ligue 2 comme nous, enfin pas tout à fait comme nous ;-)
Le recrutement est un vrai problème. Il faut tout repenser, partir peut-être du club, des valeurs que nous voulons incarner et non, comme cette été, accumuler les recrues inutiles ou sans aucune cohérence avec les besoins du club.
On a l'impression que l'ASNL qui en 2006 étonnait tout le monde par une campagne européenne improbable avec une équipe joueuse, paye depuis cette insolence au prix d'une descente aux enfers inexorable. Ici c'est Nancy, il est temps de faire cette analyse en profondeur, nous en avons assez de ces résultats décevants et surtout de cette absence de révolte, de cette passivité sur le terrain, de cette incapacité de l'équipe à forcer un match surtout quand tout vous est offert pour le gagner...
Enfin, c'est mon sentiment de ce soir. Depuis 1971, j'ai connu joie, fierté et déception, tristesse, le sort du supporter d'un club moyen. Je ne veux pas connaitre le ridicule. Je veux que ce club se rappelle qu'en principe qui s'y frotte devrait s'y piquer!
Comme on est encore un certain nombre à écarter l'hypothèse du sabordage volontaire, il est de plus en plus nécessaire et urgent de comprendre ce qui s'est passé et s'en tirer les enseignements au plus vite pour que l'ASNL puisse rebondir quel que soit son classement à la fin de la saison.
Point de départ, on n'a pas assez d'argent: conclusion logique, il faut ouvrir le capital et associer d'autres sources de financement (socios, sponsors plus importants, entreprises, partenariat avec un gros club, vente, recettes publicitaires avec une boutique performante, détection renforcée des jeunes?), des solutions existent, différentes de la situation actuelle.
Le centre de formation fonctionne bien mais on n'en tire que peu de bénéfices: Très respectueuse des règles, l'ASNL voit régulièrement partir des joueurs prometteurs soit avant même d'avoir pu les utiliser en pro, soit aussitôt ou presque après leurs débuts et sans plue value marquante (à l'exception de Maouassa et de Lenglet). Je ne mentionne pas l'intérêt sportif du choix de ces joueurs, je n'aborde ici que l'angle de gestion du club.
Dans la dernière année, on a vendu Lenglet qui a plombé sportivement le club et on a laissé partir Cuisance sans bénéfice. Le Cas de Bassi va probablement s'ajouter à cette liste l'été prochain. Les bisounours ont enchanté notre enfance, peut-être est-il temps de devenir adulte.
Lorsqu'on a une équipe sur le papier, certains joueurs passent à la trappe (on ne connait pas les raisons de ces mises à l'écart), d'autres sont maintenus dans l'équipe sans apporter une contribution efficace. On sait tous qu'il y a le sportif et l'extra-sportif mais dans la situation (économique) d'un club comme Nancy payer des joueurs pour rien n'est pas vraiment une option. Il y a eu de nombreux cas avec Correa mais il y a en ce moment les cas Eler, N'Guessan, il y a eu Koura, Mandane, il y a les jeunes qu'on écarte vite (Zitte, Jeannot,..) etc. Du gâchis financier certainement évitable en grande partie.
Puis ou surtout il y a le recrutement. Comment un club comme Lorient peut avoir à plusieurs reprises gagné des petites fortunes avec des découvertes en France ou à l'étranger quand Nancy est incapable d'attirer qui que ce soit d'intéressant. Bien sûr Lorient est en Ligue 2 comme nous, enfin pas tout à fait comme nous ;-)
Le recrutement est un vrai problème. Il faut tout repenser, partir peut-être du club, des valeurs que nous voulons incarner et non, comme cette été, accumuler les recrues inutiles ou sans aucune cohérence avec les besoins du club.
On a l'impression que l'ASNL qui en 2006 étonnait tout le monde par une campagne européenne improbable avec une équipe joueuse, paye depuis cette insolence au prix d'une descente aux enfers inexorable. Ici c'est Nancy, il est temps de faire cette analyse en profondeur, nous en avons assez de ces résultats décevants et surtout de cette absence de révolte, de cette passivité sur le terrain, de cette incapacité de l'équipe à forcer un match surtout quand tout vous est offert pour le gagner...
Enfin, c'est mon sentiment de ce soir. Depuis 1971, j'ai connu joie, fierté et déception, tristesse, le sort du supporter d'un club moyen. Je ne veux pas connaitre le ridicule. Je veux que ce club se rappelle qu'en principe qui s'y frotte devrait s'y piquer!
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